La DDC décide de soutenir 2nd Chance jusqu’en 2015

La Division Afrique de l’aide humanitaire reconduit son soutien à l’organisation de cours de chirurgie plastique et de reconstruction à des chirurgiens généralistes africains. Le projet de 2nd Chance visant à organiser 3 séminaires de base et 3 séminaires spécialisés a reçu l’approbation de la Division du Développement et de la Coopération Suisse.

Un double attentat terroriste frappe en août 1998 Nairobi et Dar es-Salaam, faisant des centaines de victimes. Face à l’ampleur des besoins, les responsables du Corps Suisse d’Aide (CSA) décident d’organiser un premier cours à Dar-es-Salaam pour porter secours aux victimes de ces attentats. Ce premier cours de chirurgie de reconstruction a été organisé en janvier 1999 à Dar Es Salam en Tanzanie.

Tenant compte de son succès et la grande demande qu’il a suscité, un deuxième cours a pu se dérouler en novembre 2002 à Ginga en Ouganda. L’idée directrice de ces deux premiers cours visait à conjuguer un traitement de reconstruction chirurgicale de base avec un enseignement des techniques correspondant et répondant aux besoins des chirurgiens de la région.

L’objectif primaire était et reste aujourd’hui encore de former localement des chirurgiens africains et d’améliorer ainsi les techniques chirurgicales de ces médecins travaillant dans des zones de conflit et qui font  face aux mutilations de nombreux patients. Depuis 1999, des équipes de chirurgiens spécialisés (FGMed) collaborent avec plusieurs pays d’Afrique de l’Est et de la Région des Grands Lacs dans le développement de la chirurgie de plastique et de reconstruction en faveur de patients souffrant de séquelles de brûlures et de traumatismes, de malformations, de tumeurs et de nomas.

Les 13 cours conduits à ce jour, sous la responsabilité du Dr. Quinodoz, ont été organisés d’une manière ininterrompue depuis 1999 avec plusieurs pays d’Afrique notamment de l’Afrique Australe et de la région des Grands Lacs. Les besoins restent immenses en raison du nombre de victimes de conflits et du nombre encore trop faible de chirurgiens pratiquant la chirurgie de reconstruction.