Interview Dr Laurent Sibo
23/10/2012 interview Dr Laurent Sibo, chirurgien général au Rwanda, participant aux cours de chirurgie reconstructive en 2009 au Rwanda, en 2011 à Goma et Bukavu 2012 and Dar es Salam en 2012
«Ah vraiment c’est incroyable, nous avons appris beaucoup. Surtout que dans nos pays il n’y a pas assez de spécialistes dans le domaine de la chirurgie plastique ou reconstructive. A l’heure où je vous parle, dans mon pays, on n’a qu’un seul chirurgien plastique qui a fini ses études il y a un an en Afrique du Sud. (…) Vu que l’on n’est pas des spécialistes, on apprend beaucoup au près d’eux. C’est donc incroyable, incomparable, on ne peut même pas décrire, on a beaucoup appris.»
«L’aide extérieur est une complémentarité à notre formation. Nous avons beaucoup de lacunes du côté du personnel, mais aussi du côté de la technicité. C’est une aide qui nous amène l’opportunité de combler toutes ces lacunes que nous avons.»
«C’est vraiment dommage de voir une personne qui a, par exemple, une fente labiale palatine à l’âge de 20-30 ans avec déjà des complications nutritionnelles, linguistiques, qu’on ne peut plus corriger. Alors pour nous c’est vraiment une aide qui est la bienvenue, qui apporte beaucoup pour les praticiens, côté apprentissage, côté prestation de soins, mais aussi aux malades, côté couverture de ces soins.»
«L’humanitaire n’a pas de limite. L’avenir c’est que nous-mêmes à travers les missions nous pouvons bien organiser une sorte de (…) réseau.»