Mathieu, pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

J’ai 43 ans, 3 enfants, et vis entre Genève et la Clusaz où je me ressource les week-ends en pratiquant skating, trail et golf selon la saison. Depuis pratiquement 20 ans je travaille dans la communication ; tout d’abord dans la grande consommation et le luxe chez Procter&Gamble, et depuis 5 ans dans la finance. Quel que soit le secteur, quel que soit le produit ou le service, la com reste la com !

Pourquoi avez-vous accepté de rejoindre le Comité de l’Association ?

On ne refuse pas un tel honneur ! J’ai rencontré Pierre Quinodoz via une amie commune il y a plus de 2 ans, et ai été immédiatement frappé par sa passion et son engagement pour cette Association.  Puis j’ai fait la connaissance petit à petit des autres membres de l’équipe et tous avaient en commun cette même conviction et cette envie de faire bouger les lignes. Ce n’est pas moi qui sauverai des vies ou formerai des chirurgiens en Afrique, mais si, par mon expérience en communication et ma motivation, je peux contribuer à pousser cette cause, alors j’aurais le sentiment d’être utile !

Communiquer reste un défi pour une association humanitaire traitant de chirurgie, comment avoir le bon discours ?

Je pense que c’est aussi ce qui fait son originalité, et donc l’intérêt pour les médias et les potentiels donateurs. Une cause méconnue (la chirurgie réparatrice en Afrique, là où les besoins sont immenses), des équipes médicales suisses et occidentales qui consacrent du temps bénévolement à cette cause, et qui ne font pas que « réparer » les patients en Afrique mais surtout former les équipes locales pour qu’elles puissent à leur tour soigner les patients et leur donner une seconde chance. Le défi de communication est surtout lié au fait qu’il existe une multitude d’associations humanitaires, en particulier à Genève, et que toutes cherchent à se faire entendre.