Cours de Base en chirurgie reconstructive – 20 au 25 novembre à Nairobi au Gertrudes’ Children Hospital de Nairobi
22 chirurgiens de 8 pays différents dont 4 chirurgiens somaliens ont participé au cours organisé par l’Association 2nd Chance et la COSECSA au Gertrudes’ Children’s Hospital à Nairobi au Kenya.
L’enseignement théorique et pratique s’est fait dans une ambiance très constructive. La cohérence en termes de pathologies de base a permis une réelle augmentation des connaissances chez ceux qui en avaient le plus besoin (validé par l’amélioration du test théorique en fin de semaine).
Les cours théoriques ont été en parfaite concordance avec les pathologies opérées aux blocs opératoires.
Tous les participants ont eu l’occasion de participer activement à la prise en charge complète du patient (indication opératoire, intervention chirurgicale, post opératoire, et visite post opératoire). Une organisation des participants en binôme a permis à chacun de travailler sereinement et de manière constructive.
Pour éviter le chaos en salle d’opération, le groupe a été divisé en 2. Le mercredi le groupe 1 a opéré et le groupe 2 a visionné les films d’interventions chirurgicales produits par 2nd Chance avec des discussions interactives.
Au bloc, chaque binôme était supervisé par des chirurgiens africains confirmés Dr Edward Wayi (Dar Es Salaam) et Dr Kevin Nkudi Kusewini (Harare) sur chacune des 2 tables disponibles. Toutes les interventions ont été réalisées par les participants dans un esprit de compagnonnage chirurgical. Les Dr Ali Modarressi et Dr Nicolas Balagué des HUG (Genève) ont organisé et supervisé l’ensemble de chacune des tables avec prise de note concernant les compétences, la stérilité, la stratégie et l’attitude des participants.
Les participants sont rentrés dans leur pays respectifs après une évaluation théorique de leurs compétences acquises sur les techniques de base présentées et un debriefing des 2 journées opératoires présenté en insistant sur le « take home message », les fautes les plus fréquentes et les mesures correctives à y apporter.